Les Douches La Galerie
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New York Rhythm

Passées exhibition
2020-09-24
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  • Communiqué de presse
Présentation
Sid Kaplan Sunset #30, 1990s Tirage gélatino-argentique, réalisé par l'artiste Signé et titré par l'artiste au recto 30 x 20 cm Dim. papier: 35,6 x 28 cm
Sid Kaplan
Sunset #30, 1990s
Tirage gélatino-argentique, réalisé par l'artiste
Signé et titré par l'artiste au recto
30 x 20 cm
Dim. papier: 35,6 x 28 cm

Nous sommes très heureux d?accueillir à la galerie, avec la complicité de Deborah Bell, la première exposition personnelle de Sid Kaplan en France. Ce jeune homme de 82 ans n?a cessé d?arpenter les rues de son New York, celui des quartiers du Lower East Side où la misère n?est pas pittoresque. Ses photographies sont simples. Rien de sensationnel ou d?anecdotique. Sid Kaplan cherche, se promène. Des murs, des traces, des jeux d?enfants, la vie d?un square ou un nuage égaré au bord d?un gratte-ciel. Très sensibles à ses « pas de côté », nous espérons que vous partagerez notre enthousiasme pour ce travail photographique trop peu reconnu.

Télécharger le communiqué de presse
Œuvres
  • Sid Kaplan, Sunset #30, 1990s
    Sid Kaplan, Sunset #30, 1990s
  • Sid Kaplan, Arcade, Times Square, NYC, September 1952
    Sid Kaplan, Arcade, Times Square, NYC, September 1952
  • Sid Kaplan, South Bronx, NYC, 1953
    Sid Kaplan, South Bronx, NYC, 1953
  • Sid Kaplan, New York City, 1955
    Sid Kaplan, New York City, 1955
  • Sid Kaplan, New York City, 1954
    Sid Kaplan, New York City, 1954
  • Sid Kaplan, Tops of box cars on tracks, Minneapolis, 1986
    Sid Kaplan, Tops of box cars on tracks, Minneapolis, 1986
  • Sid Kaplan, Blurry view of train and building, windows at night, Chicago, 1978
    Sid Kaplan, Blurry view of train and building, windows at night, Chicago, 1978
  • Sid Kaplan, New York City, 1987
    Sid Kaplan, New York City, 1987
  • Sid Kaplan, Paper lanterns, Long Island City, New York City, 1998
    Sid Kaplan, Paper lanterns, Long Island City, New York City, 1998
  • Sid Kaplan, New York City, 1953
    Sid Kaplan, New York City, 1953
  • Sid Kaplan, New York City, 1953
    Sid Kaplan, New York City, 1953
  • Sid Kaplan, Sunset #36, 1990s
    Sid Kaplan, Sunset #36, 1990s
  • Sid Kaplan, Sunset #38, 1990s
    Sid Kaplan, Sunset #38, 1990s
  • Sid Kaplan, P.S. 190, New York City, 1955
    Sid Kaplan, P.S. 190, New York City, 1955
  • Sid Kaplan, New York City, 1956
    Sid Kaplan, New York City, 1956
  • Sid Kaplan, New York City, 1958
    Sid Kaplan, New York City, 1958
  • Sid Kaplan, New York City, 1955
    Sid Kaplan, New York City, 1955
  • Sid Kaplan, Williamsburg Bridge Reconstruction, New York City, 1999
    Sid Kaplan, Williamsburg Bridge Reconstruction, New York City, 1999
  • Sid Kaplan, World Trade Center and bird in sky, Lower East Side, New York City, 1988
    Sid Kaplan, World Trade Center and bird in sky, Lower East Side, New York City, 1988
  • Sid Kaplan, Deconstruction of West Side Highway, New York City, 1982
    Sid Kaplan, Deconstruction of West Side Highway, New York City, 1982
  • Sid Kaplan, Orchard Street, New York City, 1987
    Sid Kaplan, Orchard Street, New York City, 1987
  • Sid Kaplan, Bronx, New York, 1979
    Sid Kaplan, Bronx, New York, 1979
  • Sid Kaplan, Bronx, NY, 1969
    Sid Kaplan, Bronx, NY, 1969
  • Sid Kaplan, Transportation Building, New York City, 2004
    Sid Kaplan, Transportation Building, New York City, 2004
  • Sid Kaplan, New York City, 1985
    Sid Kaplan, New York City, 1985
  • Sid Kaplan, Bar, New York City, 1972
    Sid Kaplan, Bar, New York City, 1972
  • Sid Kaplan, Bronx, 1969
    Sid Kaplan, Bronx, 1969
  • Sid Kaplan, Madison Square Park, New York City, 1977-79
    Sid Kaplan, Madison Square Park, New York City, 1977-79
  • Sid Kaplan, New York City, 1999
    Sid Kaplan, New York City, 1999
Presse
  • Paris : 4 sorties pour garder le moral

    Sophie de Santis, Le Figaro, 27 Octobre 2020
  • Photo : les 11 expositions à voir absolument à Paris en octobre

    Frédérique Chapuis, Télérama, 14 Octobre 2020
  • Sid Kaplan, New York Rhythm

    Sarah Moroz, Blind Magazine, 14 Octobre 2020
  • Sid Kaplan, New York Rhythm

    L'Oeil de la Photographie, 7 Octobre 2020
  • New York Rhythm

    9 lives, 30 Septembre 2020
  • Sid Kaplan

    Tous les jours curieux, 30 Septembre 2020
  • Sid Kaplan - Ernst Haas

    Frédérique Chapuis, Télérama Sortir, 30 Septembre 2020
Vues de l'exposition
Communiqué de presse

Voir des images de Sid Kaplan est chose rare. Car ce photographe new-yorkais de 82 ans, qui tient encore studio et chambre noire dans l?East Village, a eu sa propre carrière escamotée par la légende encombrante de Mr Frank, comme il nomme celui dont il a produit, pendant trente-cinq ans, les tirages.
Robert Frank (1924-2019), auteur, en 1958, du livre culte « Les Américains » édité par le Français Robert Delpire, fut donc l?arbre qui cache la forêt. Et il eut beau déclarer : « Sid Kaplan est non seulement un excellent tireur, mais aussi un très grand photographe pas encore assez reconnu », rien n?y a fait. L?homme a dû attendre 2005 pour que des cimaises s?intéressent à l??uvre de sa vie - quelques 96 000 images- leur offrant enfin exposition et reconnaissance.   
Vous allez succomber au charme et à l?énergie de la fameuse rue américaine. Mais comment ? Qu?est ce qui guide le regard de Sid Kaplan lorsque, traînant dans un bar new yorkais, il tombe sur un fumeur que surplombent trois écrans ? Lorsque la neige lui faisant le même effet que lorsqu?il était gosse, il sort, tout émoustillé, capter la magie de paysages urbains blanchis ? Lorsque deux ans durant, il photographie d?une fenêtre un carrefour situé à l?angle de Madison Avenue ? Lorsque pendant dix ans, il fixe, après les solstices d?hiver et d?été, le coucher du soleil, entre les gratte-ciels de Manhattan ?
On est loin du mitraillage de Gary Winogrand qui, outre les femmes, cadre, tant qu?il le peut, l?énergie, le flux, le bazar urbain. Loin de Lee Friedlander qui, influencé par Walker Evans, tente de donner vie à du paysage social. De Louis Faurer qui privilégie, chez des anonymes souvent croisés la nuit, la fragilité et le doute. De Diane Arbus dont les portraits révèlent le diable caché en chacun de nous.
Sid Kaplan ne photographie pas à la sauvette, il ne cherche pas davantage le nombre d?or. À sa  galeriste Deborah Bell, il explique : « Pour moi, la meilleure façon de pratiquer la photographie, c?est de le faire pendant mon temps libre, comme Jacques-Henri Lartigue ou Alfred Stieglitz. Je n?ai jamais voulu en faire un boulot qui m?aurait mis à la merci des directeurs artistiques et des délais à respecter, je serais devenu dingue ». À son collègue, le tireur français Guillaume Geneste, auteur du livre «Le tirage à mains nues » paru, en cette rentrée, aux Éditions lamaindonne, il confirme : « Je savais que je ne voulais pas être en studio. Je voulais simplement être seul avec mon appareil et me promener pour faire mes propres photos ».
Où est né ce désir de photographie et quand ? Dans le Sud du Bronx, où sa famille juive issue d?Europe de l?Est, s?est exilée. Puis, le hasard faisant bien les choses, il rencontre Weegee à 14 ans. C?est là qu?il dit s?être retrouvé « hypnotisé, attiré comme par une drogue » en découvrant pour la première fois une image prenant forme dans le révélateur.
Eugene Smith devient son voisin. Ralph Gibson l?introduit auprès de Robert Frank, « un client qui paie ». Entre temps, le jeune homme, qui doit gagner sa vie, s?est mis à travailler pour « Compo », le laboratoire photographique le plus prestigieux de Manhattan. Là, il passe sa vie dans la chambre noire, mais en lavant, en glaçant, en séchant les tirages, son ?il, à leur contact, n?en finit pas de se former.
Car il se frotte là à la crème des photographes de l?époque, de l?équipe de l?exposition « Family of Man » qui s?exporte dans le monde entier, à celle de la FARM (Farm Security Administration) à ceux de l?agence Magnum parmi lesquels Cornell Capa qui lui fait tirer les clichés de son frère Robert, à Lou Bernstein d?ICP, à Philippe Halsman, au poète Allen Ginsberg?
Nombre de ces photographes sont très engagés au sein de la Photo League, que la commission Mac Carthy dissoudra bientôt. Reporters ou photojournalistes, ils ont des préoccupations artistiques, mais aussi sociales. Ils veulent témoigner. Ce n?est pas le cas de Sid Kaplan. Élevé dans le Bronx, il a certes côtoyé la misère, il est certes imprégné de la culture juive d?Europe de l?Est, il ne quitte d?ailleurs guère le Lower East Side, mais ne se sent aucunement investi d?une mission. Si ce n?est de transmettre son génial savoir faire de tireur noir et blanc à l?École des Arts Visuels de New-York, où il est professeur.
Des lignes dans l?espace, de hautes lumières, les traces d?un New York disparu, une scène de rue avec gosses, un nuage qui passe? Sid Kaplan le documentariste se régale humblement de ce qui aurait ravi André Kertész. L?humain ne l?intéresse pas plus que cela. Il ne se prend pas la tête. Et surtout, il ne s?interdit rien. Il n?a pas peur de l?éclectisme qui, chez lui, est une force le maintenant loin, bien loin de l?anecdotique.
Magali Jauffret
Critique d?art

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Artiste

  • Sid Kaplan

    Sid Kaplan

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Les Douches la Galerie

5, rue Legouvé

75010 Paris

+33 1 78 94 03 00

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Du mercredi au samedi de 14h à 19h

Ou sur rendez-vous

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